Le camp de réfugiés à Shimelba est l’un des quatre camps de travail de l’ Alianza Shire dans la région de Shire, au nord de l’Éthiopie. Il est le plus petit camp, mais il présent un taux élevé de personnes avec divers besoins à couvrir.
Donc, le premier étude de cas de la mise en oeuvre de la méthodologie NAUTIA, a été réalisé avec une mission à Shimelba en octobre 2018. L’équipe de travail a été formé par chercheurs/euses de l’UPM et par membres d’ Alianza Shire, avec le soutien en coordination sur le terrain de l’équipe de ZOA, celui a planifié la logistique et a participé au développement des activités.
Au cours de la mission, il ont été réalisés les entretiens aux entités gestionnaires du camp et aux organisations locales actives, ainsi qu’au gouvernement régional, à l’entreprise nationale d’approvisionnement d’énergie et aussi à la Commission des réfugiés. Par rapport aux ateliers de participation, trois séances ont été mise en place, deux d’entre elles avec la population la plus vulnérable (femmes et mineurs) et une troisième avec la population générale. Aux cours d’atelier, il ont participé les réfugiés comme les accueillants, afin de favoriser le dialogue et l’intégration. Pendant le travail de prélèvement d’information géolocalisée, les établissements ont été cartographié et l’information obtenue de la bibliographie a été mise à jour. Pour finir, des enquêtes sur les deux communautés ont été réalisés, prenant en compte tous les groupes ethniques présents.
Pour plus d’information sur les résultats obtenus de l’application de NAUTIA à Shimelba, veuillez cliquer ici
Suite à l’engagement de la plate-forme d’améliorer la qualité de vie des personnes réfugiées, le personnel chercheur a été déplacé aux Camps de réfugiés sahraouis (CRS, par ses sigles en espagnol) à Tindouf pour identifier leur besoins et priorités par l’application de la méthodologie NAUTIA.
À cette fin, il a été choisi la Wilaya de Smara puisqu’elle est l’une des plus habitées, à hauteur de 50.700 personnes. L’équipe de travail a été formé par des chercheurs de l’UPM avec la coordination sur le terrain de l’équipe de l’ONG espagnole Arenas del Desierto.
Les CRS ne partagent pas de territoire avec leur communauté d’accueil, à cause de l’ubication géographique des camps puisqu’ils se trouvent très loin de celle-ci. De ce fait, cet étude préliminaire a été réalisé uniquement dans les communautés des personnes réfugiées.
La mission de recueil de données à Smara a débutée au mois de décembre 2019, se repartant parmi les sept communes de Smara : Mahbes, Farsia, Jadrya, Tifariti, Mahriz et Hausa. Pour cela, il a été nécessaire d’identifier les acteurs locaux principaux et les endroits d’intérêt tels que les centres éducatifs, de santé, les centres sociaux, les centres sportifs, les marchés, les fermes, les sociétés et les hôpitaux. Tout d’abord, le prélèvement d’information géolocalisée a été abordé, dans une preuve de 20 foyers à chaque commune, en permettant le recueil de données détaillées sur les infrastructures (eau, assainissement, énergie, gestion des déchets et transport), les espaces publiques et les espaces de production (potagers écologiques, pisciculture, ferme avicole, centre de recherche et production agricole), les services urbains (centres éducatifs et d’éducation spéciale, centre social, centres sportifs, centres de santé, hôpitaux, marchés), et le logement.
Pour plus d’information sur les résultats obtenus de l’application de NAUTIA à Smara, veuillez cliquer ici